Un soir de brosse - un titanesque instrument à récurer - un moment mémorable ponctué de pertes mémorielles - trous noirs dans la nuit blanche.
Un taxi nous avait déposés - titubions jusqu'à mon matelas à même le sol. Nos têtes appuyées - coucher sur le ventre - le sommeil - mort subite.
C'était comme un songe - une présence - des sons et des sensations dans mes oreilles et sur mes fesses. J'entendais - n'ai pas peur c'est juste moi. On me touchais - les cheveux - les oreilles - les fesses encore.
J'étais comme nouveau-né - doux mélange de rêve et de réalité. Je croyais que c'était L qui me touchait - qui me baissait mes sous-vêtements - qui respirait sur mes fesses.
Tout d'un coup - une langue. Sensation vive - mes yeux s'ouvrirent - L était devant moi - endormie - roche de fond de lac.
Une langue pourtant - ni mienne ni sienne - pesait sur mon intimité - léchait mon orifice frissonnant.
C'est moi - dit la langue - Jonathan. Un ami - une oreille - réceptacle de ma confidence ivrogne - de mon fantasme enfouis - je veux être le Bel au Bois Dormant - réveille-moi!
Saoûl - zombie - j'ai continué à feindre l'endormi. Un déclic puis un doigt froid - il me préparait patiemment - j'anticipais mon plaisir - gonflait mon désir.
Minutes ou heures - il retira finalement son doigt curieux. Après avoir enfilé un condom - il m'enfila moi - sans chichi - gros zizi.
Âh! - ce son que seul la sodomie me fait émettre. Jonathan prenait maintenant ses aises - j'étais bien réveillé. Gémissements - les froissements eurent raisons des paupières closes de L - soupirs. Secondes - minutes - la moue confuse ceda sa place - sourire complice.
On s'embrassait du mieux que je pouvais entre mes râles et mes âh. Ses doigts tentèrent de rejoinde mon sexe - monolithe - coincé entre mon ventre et le matelas. Voulait exploser- jouissance - mon intérieur.
Mon prince - mon roi - est sorti de moi - grand désarroi. Sur le dos il m'a retourné - mieux enfourché - jambes soulevées. La main de L sur mon membre brûlant trayait mes soupirs. Je n'étais plus que souffle - je n'étais plus que plaisir - flottant au ciel - profondeur des mes entrailles.
Sans crier train - sans crier gare - j'ai vomi un son - pas tout à fait mâle - pas tout à fait râle - ni de gorge - ni de poitrine. Prélude à une contraction - une éruption - un jaillissement fantastique.
Jonathan s'est retiré - L m'a lêché et m'a embrassé.
Cette nuit ne s'est jamais terminée - le Bel au Bois Dormant en rêve encore dans son profond coma...
Un taxi nous avait déposés - titubions jusqu'à mon matelas à même le sol. Nos têtes appuyées - coucher sur le ventre - le sommeil - mort subite.
C'était comme un songe - une présence - des sons et des sensations dans mes oreilles et sur mes fesses. J'entendais - n'ai pas peur c'est juste moi. On me touchais - les cheveux - les oreilles - les fesses encore.
J'étais comme nouveau-né - doux mélange de rêve et de réalité. Je croyais que c'était L qui me touchait - qui me baissait mes sous-vêtements - qui respirait sur mes fesses.
Tout d'un coup - une langue. Sensation vive - mes yeux s'ouvrirent - L était devant moi - endormie - roche de fond de lac.
Une langue pourtant - ni mienne ni sienne - pesait sur mon intimité - léchait mon orifice frissonnant.
C'est moi - dit la langue - Jonathan. Un ami - une oreille - réceptacle de ma confidence ivrogne - de mon fantasme enfouis - je veux être le Bel au Bois Dormant - réveille-moi!
Saoûl - zombie - j'ai continué à feindre l'endormi. Un déclic puis un doigt froid - il me préparait patiemment - j'anticipais mon plaisir - gonflait mon désir.
Minutes ou heures - il retira finalement son doigt curieux. Après avoir enfilé un condom - il m'enfila moi - sans chichi - gros zizi.
Âh! - ce son que seul la sodomie me fait émettre. Jonathan prenait maintenant ses aises - j'étais bien réveillé. Gémissements - les froissements eurent raisons des paupières closes de L - soupirs. Secondes - minutes - la moue confuse ceda sa place - sourire complice.
On s'embrassait du mieux que je pouvais entre mes râles et mes âh. Ses doigts tentèrent de rejoinde mon sexe - monolithe - coincé entre mon ventre et le matelas. Voulait exploser- jouissance - mon intérieur.
Mon prince - mon roi - est sorti de moi - grand désarroi. Sur le dos il m'a retourné - mieux enfourché - jambes soulevées. La main de L sur mon membre brûlant trayait mes soupirs. Je n'étais plus que souffle - je n'étais plus que plaisir - flottant au ciel - profondeur des mes entrailles.
Sans crier train - sans crier gare - j'ai vomi un son - pas tout à fait mâle - pas tout à fait râle - ni de gorge - ni de poitrine. Prélude à une contraction - une éruption - un jaillissement fantastique.
Jonathan s'est retiré - L m'a lêché et m'a embrassé.
Cette nuit ne s'est jamais terminée - le Bel au Bois Dormant en rêve encore dans son profond coma...
6 commentaires:
Quel délice!!! C'est du bonbon, ça!
Belles tournures, beaux retournements, et détournement de majeurs (endormis)... Je jappe de plaisir à vous lire.
wow! merci à vous!
Des zhistoires zhomoérotiques! w00t!
:D
(Je file me coucher, cette fois en espérant faire des rêves un peu moins cons qu'à l'habitude.)
c'est cool ! Super belle musicalité. Super beau rythme. Il y a vraiment de belles images. J'aime beaucoup. Je ne savais même pas que tu avais un blog. Tu me caches des choses, mon voisin !
Que de compliments, je suis flatté! Merci!
J'attends toujours une suite...dans le genre ''Le bel et la bête''.
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